Archive pour août 2010

Rapport de Bataille : Repousser les Maraudeurs (I)

Bon il était temps de passer aux choses sérieuses et de tester le Seigneur des Anneaux le Jeu de Bataille sur un terrain de jeu, car à ma grande honte j’a  voue n’avoir jamais joué que les scénarios de la boîte les Mines de la Moria avec les règles de base de celle-ci. Donc, comme je me le disais, il était temps de s’y mettre et c’est maintenant chose faite.

Voici donc le premier rapport de bataille du site Les Légendaires (rien à voir avec la bande dessinée que j’ai découverte il y a peu d’ailleurs) : un petit assaut de maraudeurs uruk-hai contre un village du Rohan défendu par quelques valeureux guerriers qui tentent de gagner du temps pour permettre à la population de quitter les lieux et d’arriver sains et saufs au Gouffre de Helm.

Les troupes de l’Isengard disposent de 14 figurines (5 guerriers uruk-hai, 5 piquiers et 4 archers) et le Rohan de 12 figurines (4 archers, 8 guerriers avec bouclier et arme de base). La table de jeu représente sur 120×60 cm un petit coin de verdure avec sur un petit côté un village cerné par une barrière de bois et de pierres.

Les unités sont en place, la bataille peut commencer. Il n’y a donc aucun héros ni lanceur de sort, on se contente donc de tester les règles de mouvement, tir et combat (ce qui fait déjà pas mal) plus les règles de défense d’une barricade. La photographie suivante montre la position des unités au début de la partie.

Tour 1 :  Jusque là tout va bien.

Le joueur du Bien a l’initiative.

Il profite des mouvements pour rapprocher ses guerriers des barrières et des archers. Les troupes de l’Isengard en font autant, les archers uruk occupent la colline au bord de la table de jeu. On voit sur la photographie la fin du mouvement des Rohirrim. On peut aussi apprécier le camouflage hivernal de certaines figurines du Bien. En fait, il s’agit d’un problème apparu lors du vernissage à la bombe d’une bonne quinzaine de figurines (y compris des cavaliers) qui se sont retrouvés tachés quasi uniformément d’un film blanchâtre. Ceci est bien entendu absolument définitif. Je n’ai pas eu le courage de repeindre ces figurines et en dehors de leur aspect fantomatique, elles font le même usage que les autres figurines ( 😳 ).

Lors de la phase de tirs, les archers du Rohan qui touchent sur 4+ obtiennent deux réussites, le jet pour blesser donne encore une réussite (6). Un des guerriers Uruk Hai transpercé d’une flèche s’écroule dans un cri déchirant mais qui n’émeut pas ses condisciples gonflées aux anabolisants (nous le verrons plus tard, mais un Uruk Hai s’est finalement assez costaud et plutôt pas mal protégé). Le joueur du Mal profite lâchement de ce moment pour faire tirer ses propres archers (sur les archers du Rohan) : il obtient deux touches mais heureusement pour le Rohan ces deux flèches se figent dans la barricade.  Sur la photographie de notre reporter, on voit la victime qui sera même piétinée par le piquier qui la suivait, le faquin.

Pertes : Rohan 0 Isengard 1

Tour 2 : Pour le Rohan !

Le Rohan conserve l’initiative.

Les Rohirrim continuent à se ruer vers les barrières qu’ils atteignent garnissent en attendant leurs ennemis dont l’haleine fétide commence à se faire sentir. Sous les ordres de leu implacable capitaine, le terrible Patrice, les Uruk-Hai poursuivent leur avance se rapprochant dangereusement au  goût du pacifique capitaine du Rohan des barrières hélas franchissables. Lors de la phase de tir, quelques flèches trouvent leur cible mais ne provoquent que quelques blessures superficielles ou sont stoppées par les armures.

Mais les choses sérieuses vont commencer avec les corps à corps qui se dessinent pour dans pas bien longtemps. En effet plusieurs groupes de créatures du traître Saroumane sont à portée de charge à la fin de ce tour fourbissant leurs armes.

Pertes : Rohan 0  Isengard 1

Tour 3 : le bruit des armes

L’initiative passe à l’Isengard.

Accompagné par un hurlement inhumain (c’est d’ailleurs assez normal pour des Uruk-Hai), les guerriers de la Main Blanche se rue sur les barrières pour engager les défenseurs, profitant de l’allonge de leur pique pour soutenir leur assaut sans prendre de risque inconsidéré (comme quoi l’Uruk est plus futé qu’il n’y paraît). Les défenseurs se déploient pour tenter de contrer les attaques ennemies et renforcer les points de tentative de passage.

Les archers tendent leurs arcs et lâchent quelques flèches de part et d’autre. Un guerrier du Rohan qui avait eu la mauvaise idée de s’écarter de la protection de la barrière pour venir en aide à un de ses compagnons est transpercé par une flèche, mais les archers du Rohan ne sont pas en reste et ils tuent un guerrier Uruk-Hai.

Le fracas des armes est assourdissant. Les deux premiers combats se soldent par un match nul (une victoire pour le Rohan mais pas de blessé et une victoire pour l’Isengard là aussi sans effet) et les troupes du Mal reculent (avantage de la barrière pour les défenseurs). Lors du troisième combat, épaulé par deux piquiers, un guerrier uruk parvient à tuer un malheureux archer humain et parvient à franchir la barrière. La photographie nous montre la position de ce guerrier Uruk à la fin du combat.

Pertes : Rohan 2 Isengard 2


Tour 4 : Que je trépasse si je faillis !

Le Bien conserve l’initiative.

Alors que les soldats et les Uruk-Hai se pressent au corps à corps, les archers font pleuvoir les projectiles. Les rohirrim sont cependant peu efficaces ne parvenant même pas à toucher leurs cibles tandis qu’un des archers de l’Isengard parvient à tuer un des deux archers humains encore en combat. Le corps à corps sera-t-il sanglant ? Les guerriers du Rohan se montrent redoutables en emportant 4 des 6 combats engagés et parviennent à tuer deux Uruk-Hai dont celui qui avait si vaillamment franchi la barrière.

Pertes : Rohan 3 Isengard 4

Le Rohan en Guerre

Oulala le temps passe (sur l’établi – juillet 2010)

Et oui les jours passent et je n’ai pas trouvé le temps de mettre à jour mon petit blog. Mais malgré ce manque d’informations, les travaux se poursuivent. La porte est terminée, elle est imposante et devrait faire fuir la plupart des assaillants (heureusement Saroumane est opiniâtre et me permettra de tester sur une table de jeu cette réalisation).

Mise en peinture

Donc voilà l’avant de la porte sous couchée en noir. Les parties en bois ont été peintes avant la pierre et sont protégées par des bandes de masquage afin de les préserver de la mise en peinture de la bâtisse. La forteresse sera peinte par brossage successif de 4 teintes de gris différentes de plus en plus claires avec un brossage de plus en plus léger. La roche du socle subira le même traitement avec à la fin un ultime brossage en blanc très léger. En cadeau, un gros plan de la porte pour se faire une idée après brossage de trois teintes de gris :

Et un dernier détail de la tour Est (c’est comme cela que je l’appelle bien qu’elle ne soit pas située à l’Est obligatoirement).

Pendant ce temps….

Pendant que les murailles et la porte sèchent, je poursuis mes travaux sur le mur écroulé qui verra s’avancer les hordes barbares et arboriphobes.

On voit les découpes faites dans les pierres et l’amorce de ce que sera la découpe du polystyrène. Sur l’image suivante, on peut voir le résultat final de la découpe. Il ne reste plus qu’à texturer tout cela avec mon mélange habituel.

A suivre…